DOWDELIN

Le langage est ainsi fait : pour se comprendre, c'est avec les mots d'hier qu'on décrit les musiques d'aujourd'hui. Dans le cas de Dowdelin, trio très récemment apparu sur la scène lyonnaise, les étiquettes « soul », « électronique » et « créole » semblent les plus adéquates. « Soul » pour la voix, nonchalante mais puissante, d'Olivya et le saxophone allègre de Raphaël. « Electronique » pour les programmations innovantes de David, alias Dawatile. « Créole », enfin, parce que, dans le sillage de Melissa Laveaux et de Delgrès, le trio a choisi de tirer sa force de ses racines. Mais les étiquettes n'adhèrent pas sur ses couplets hybrides, ses refrains afro-futuristes, riches en percussions et en harmonies cuivrées. Comment, dès lors, les décrire ? Essayons « Dowdelin », tout simplement.